La revue de web RH #2

Mise en ligne le vendredi 14, mars 2025

Mise à jour le lundi 17 mars 2025

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By Guirec Gombert, Content & community manager

Tous les vendredis nous vous proposons un récap’ des sujets les plus intéressants sur les ressources humaines.

Cette semaine, nous avons repéré un article intéressant sur le coût écologique de l’IA, un assistant devenu si précieux pour les RH… A découvrir également, un indicateur intéressant pour améliorer vos process de recrutement : le hiring turnaround time. Soit le temps moyen que votre organisation met pour recruter. Et figurez-vous que l’usage d’un ATS permet de réduire les délais de recrutement...

Autre sujet non moins intéressant, Le Haut commissariat à l’égalité dresse un bilan en demi-teinte de « l’Index Pénicaud ». Mis en place il y a cinq ans, cet outil a permis de rendre visible les écarts de salaire entre les hommes et les femmes mais il « n’a pas rempli toutes ses promesses ».

Abaisser le taux de chômage ou atteindre le plein-emploi ?

Ces deux indicateurs peuvent sembler similaires et pourtant atteindre le plein-emploi ne signifie pas réduire le taux de chômage. Ou plutôt, « cette approche peut être très réductrice dans la mesure où certaines politiques publiques augmentent la participation au marché du travail sans réduire le chômage et, à l’inverse, il est parfois possible de réduire le taux de chômage sans véritablement augmenter l’emploi – par exemple en décourageant les personnes de rechercher un emploi – ou sans augmenter la quantité de travail fourni dans l’économie – par exemple en multipliant les contrats avec de très faibles heures de travail (mini-jobs, zero-hour contracts, etc.) », explique une note très intéressante du Conseil d’analyse économique.

Pour le CAE, la France, qui se distingue par un nombre moyen d’heures de travail par habitant plus faible que chez la plupart de ses voisins, dispose de marges de manœuvre pour améliorer le plein emploi, notamment auprès des populations les plus jeunes et les moins qualifiées. Si vous n’avez pas le temps de la lire, la conclusion est simple : le plein emploi, en France, est un objectif atteignable…

Les meilleurs pratiques pour réduire vos délais de recrutement

Le hiriging turnaround time – le délai nécessaire pour recruter – est un indicateur clé que devraient suivre tous les RH. Il permet d’optimiser chaque étape du processus de recrutement, depuis le moment où l’offre a été postée jusqu’au rendez-vous de l’entreprise. L’objectif est d’éliminer tous les retards inutiles. En amont, cela passe par l’implémentation d’un ATS pour automatiser les tâches et améliorer le contact avec les candidats.

Au sein de votre entreprise, vous devez aussi établir des procédures et des échéanciers de recrutement précis, que vous aurez pris soin de communiquer aux managers comme aux candidats. Sans oublier de créer et d’entretenir un vivier de talents. Vous activerez ainsi rapidement ces candidats préqualifiés lorsqu’un poste sera vacant.
A lire (en anglais) sur le site Hackerearth.

Un seul outil pour gérer vos recrutements c’est possible !
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L’IA : un peu, beaucoup… trop ?

Pour les RH, l’IA représente un vrai progrès. L’intelligence artificielle permet de « réduire de 80 % le temps de saisie des données RH, et (d’)améliorer la productivité de la fonction RH de 30 à 40 %« , indique le site Solutions numériques. Les professionnels se dégagent ainsi du temps pour des tâches à plus forte valeur ajoutée, comme la gestion de talents. Mais le revers de la médaille de l’IA, c’est une consommation d’énergie qui explose (+20 à 40 % de consommation énergétique pour les centres de données) et des besoins en eau de plus en plus important.

Comment limiter l’impact de l’IA ? Le site ne s’aventure pas à donner des pistes concrètes pour y parvenir mais suggère aux entreprises et aux décideurs de « promouvoir des politiques et des pratiques qui favorisent une IA frugale ». Une piste peut-être pour la politique RSE de votre entreprise ? C’est à lire ici.

Un livre blanc pour un usage éthique de l’IA

On continue avec l’IA et un livre blanc publié par Cegos, leader de la formation professionnelle et continue.  Il propose des réponses concrètes aux enjeux des organisations :

  • Développer une culture IA au sein des organisations : une première étape incontournable afin de sensibiliser tous les collaborateurs et structurer une approche progressive.
  • Favoriser l’intégration de l’IA dans les métiers et pratiques professionnelles de manière éthique, sécurisée et confidentielle avec une gestion des risques appropriée et l’accompagnement des collaborateurs dans leur quotidien de travail.
  • Renforcer les compétences interpersonnelles et humaines indispensables au bon usage de l’IA générative en particulier la pensée critique, la gestion des biais, les compétences socio-émotionnelles et le « growth mindset ».
  • Garantir un usage responsable et durable de l’IA, en intégrant des dimensions éthiques et écologiques dans les stratégies d’apprentissage et d’adoption.

A télécharger ici.

L’IA et le sourcing, un duo gagnant

Vous le savez déjà : publier une offre d’emploi et attendre un retour des candidats n’est plus une stratégie payante. Cela ne date pas d’hier évidemment et vous en connaissez déjà probablement les raisons : pénurie de main-d’œuvre, guerre des talents, nouvelles attentes des salariés… Bilan : il n’a jamais été aussi compliqué de recruter !

Mais ce n’est pas une fatalité…  Il est encore et toujours possible de trouver la perle rare en adoptant les bons outils. Au minimum un ATS pour assurer le suivi et le sourcing des candidatures. Maintenant couplez-le avec l’intelligence artificielle et vous surmonterez toutes les difficultés du recrutement. On vous explique tout ça sur notre blog.

Pour aller plus loin
Découvrez plein de conseils utiles dans notre rubrique IA

Inégalités salariales, la France toujours à la traîne

En France, la première loi sur l’égalité salariale date de 1972. Aujourd’hui, pourtant, selon l’Insee :  

  • Le revenu salarial moyen des femmes est inférieur de 24 % à celui des hommes dans le secteur privé.
  • En équivalent temps plein, le salaire moyen des femmes est inférieur de 15 %.
  • A poste comparable, l’écart de salaire en équivalent temps plein est de 4 %.
  • L’écart de pensions de retraite est de 40 % du fait des différences cumulées tout au long de la carrière.

La France reste donc loin du principe juridique internationale d’un « salaire égal pour un travail égal ou de valeur égale ». Et « l’Index Pénicaud », du nom de l’ancienne ministre du Travail, n’a pas changé grand chose à cette situation, même s’il a permis « une meilleure prise de conscience des inégalités salariales », selon le Haut commissariat à l’égalité.

Les explications sont toujours les mêmes, avec en tête le temps partiel subi des femmes et la parentalité. D’ailleurs les stéréotypes ont la peau dure : 67 % des Français pensent normal que les femmes s’arrêtent plus longtemps de travailler que les hommes après la naissance d’un enfant et 28 % des hommes entre 25 et 34 ans pensent que «les hommes sont davantage faits pour être patrons»...
Une étude dense mais passionnante à lire ici.

Save the date 📅

Vous le savez, le 19 mars prochain, se tient le salon Solutions Ressources Humaines. Nous y serons bien évidemment présents. Nous vous proposons de venir participer à nos ateliers « Feeling Good », animés par nos clients et partenaires, mais aussi de venir échanger avec nos experts sur les défis du recrutement. L’occasion aussi de vous parler de notre partenariat avec Keycoopt, LA solution de cooptation et de mobilité interne. A très vite sur le stand B27 !

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By Guirec Gombert, Content & community manager

Journaliste / Content manager, j'écris des articles sur le monde du travail, le tourisme, les finances personnelles, le vin et même la voile !