Le secteur quaternaire décrypté : enjeux et opportunités pour les RH
Mise en ligne le jeudi 18, septembre 2025
Mise à jour le jeudi 18 septembre 2025
Allez hop, petite interro surprise ! De tête, sans tricher : citez les 3 secteurs économiques.
🥁🥁🥁
C’est bon, vous les avez ? Bon, comme je suis sympa, pour celleux au fond de la classe, je vous remets ça là :
- Primaire : agriculture, pêche, extraction.
- Secondaire : industrie et transformation.
- Tertiaire : services.
Mais voilà qu’arrive un “p’tit nouveau” : le secteur quaternaire. Et c’est là que ça devient intéressant pour les professionnels des RH et du recrutement.
Selon les sources, le quaternaire, c’est soit l’économie de la connaissance et de l’innovation (R&D, data, IA…), soit l’économie sociale et solidaire (bénévolat, volontariat, activités non marchandes).
Deux définitions, mais un point commun : la valeur créée par l’humain. Et qu’est-ce que ça implique exactement pour l’avenir du recrutement cette affaire ?
Spoiler : pas mal de choses !
Et comme je suis sympa (bis) : réponse juste en dessous 👇
1. Les 4 secteurs économiques
Avant d’aller plus loin, rappelons rapidement les fondamentaux :
- Le secteur primaire fournit les ressources brutes.
- Le secteur secondaire les transforme.
- Le secteur tertiaire offre des services aux particuliers et aux entreprises.
Le secteur quaternaire, lui, représente ce qui n’entre pas dans ces cases traditionnelles et met en avant soit le savoir, soit l’engagement sociétal.
Autrement dit, cette quatrième catégorie traduit une évolution du monde du travail : aujourd’hui, la richesse ne provient pas seulement des biens matériels, mais aussi des idées, de la créativité et de la solidarité.
2. Le secteur quaternaire version “innovation et savoir”
Dans la lecture classique, le secteur quaternaire désigne les services à forte valeur ajoutée liés à la connaissance :
- Un laboratoire qui investit en R&D pour développer de nouveaux médicaments.
- Une entreprise de la tech qui façonne des solutions d’IA.
- Un cabinet de conseil stratégique.
- Une université ou une école qui transmet le savoir.
Les enjeux RH dans ce contexte
- Attirer les talents rares : chercheurs, ingénieurs, experts data… souvent très sollicités.
- Fidéliser ces profils grâce à des projets stimulants et une culture d’innovation.
- Réinventer le recrutement avec des outils digitaux adaptés (ATS, tests de compétences, IA appliquée au sourcing).
👉 Ici, les RH doivent jouer les équilibristes : offrir un environnement propice à la créativité, tout en gérant la rareté et la mobilité accrue de ces talents.
3. Le secteur quaternaire version “engagement et solidarité”
Une autre approche définit le secteur quaternaire comme l’espace des activités non marchandes : bénévolat, volontariat, structures de l’ESS :
- Une association humanitaire qui recrute des volontaires.
- Une fondation qui s’appuie sur des mécènes et des bénévoles.
- Une coopérative qui mêle activité économique et impact sociétal.
Les enjeux RH de cette version
- Motiver les collaborateurs par le sens, plus que par la rémunération.
- Valoriser l’engagement bénévole dans les parcours professionnels.
- Professionnaliser la gestion des ressources humaines dans des structures où le budget est parfois limité. Et à ce petit jeu-là, croyez-moi, mieux vaut être opiniâtre !
👉 Dans ce cadre, le secteur quaternaire met en lumière une réalité forte du marché du travail, à savoir : de plus en plus de candidats recherchent des missions qui ont du sens et s’inscrivent dans des causes qui dépassent la simple performance économique.
4. Le point commun : l’humain comme moteur
Que l’on parle d’innovation high-tech ou de solidarité citoyenne, une chose reste constante dans ces deux lectures possibles du secteur quaternaire : la valeur est créée par l’humain.
Dans le secteur quaternaire, la matière première n’est pas le minerai ni la machine, mais :
- La connaissance.
- La créativité.
- L’’engagement.
Des vertus ô combien humaines ! Car oui, Même si les IA génératives progressent rapidement, la connaissance reste avant tout une valeur humaine.
Ce que ça veut dire concrètement : le rôle des professionnels RH reste central, mais il s’étend désormais à :
- Identifier, recruter et fidéliser des profils dont la motivation est autant intrinsèque (passion, valeurs) qu’extrinsèque (salaire, conditions).
- Développer des parcours qui favorisent l’apprentissage continu (formation, mobilité interne).
- Mettre en place des environnements où collaboration et innovation se rencontrent.
5. Et demain ?
Ce qu’il faut bien retenir, c’est que le secteur quaternaire n’est pas un épiphénomène mais bien un moteur de transformation :
- L’économie de la connaissance nourrit la compétitivité des entreprises.
- L’économie de l’engagement inspire de nouveaux modèles plus durables et responsables.
Pour les RH, cela se traduit par une double mission :
- Innover dans les pratiques de recrutement (outils digitaux, data, IA).
- Donner du sens pour attirer des candidats en quête d’impact.
Et pour réussir ce défi, les RH doivent s’équiper d’outils adaptés, capables de gérer à la fois la complexité des profils et la nécessité d’un suivi humain. Le fameux fifty/fifty.
Quoi qu’il en soit, que le secteur quaternaire soit vu comme l’économie de la connaissance ou comme l’économie du don, il nous rappelle une évidence : la richesse de demain se construit autour de l’humain, de ses idées et de ses valeurs.
👉 Et pour accompagner cette mutation, un ATS comme Beetween peut aider les organisations à attirer, sélectionner et engager les talents de ce “quatrième secteur”, qu’ils soient chercheurs, data scientists, bénévoles ou citoyens engagés !