Comment réussir l’onboarding des jeunes diplômés ?

Mise en ligne le lundi 01, septembre 2025

Mise à jour le jeudi 24 juillet 2025

By Guirec Gombert, Content & community manager

Septembre est toujours un mois stratégique : il s’agit de donner les orientations de l’année mais aussi d’intégrer de nouvelles recrues, et plus particulièrement les nouveaux diplômés.

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Des jeunes diplômés se font un check au-dessus de leur bureau.

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Avant le grand jour : entretenir le lien et la communication

Dès que le contrat est signé, l’entreprise peut agir pour instaurer une relation de confiance avec le nouveau collaborateur. L’envoi d’informations utiles (planning d’arrivée, organigramme, accès aux outils internes) permet aux jeunes recrues de se projeter et d’éviter le faux départ.

Ce pré-boarding est plus qu’un simple formalisme : il réduit le risque de « ghosting » et crée une continuité dès les premiers échanges. Des invitations à venir rencontrer l’équipe de façon informelle, comme un café ou un afterwork avant le jour J, complètent cette approche humanisée.

Jour J : donner une bonne première impression

Le premier jour est un moment charnière. Selon ce que vous aurez préparé, les nouvelles recrues se sentiront à l’aise dans votre structure ou auront envie de la fuir très vite…

Il est donc important de soigner l’accueil avec un petit-déjeuner collectif, une visite des locaux, la désignation d’un mentor, la remise d’un kit de bienvenue, et d’organiser un premier échange clair avec le manager pour fixer le travail à venir.

Premières semaines : entre formation, immersion culturelle et feedback

Dès les semaines suivantes, les juniors suivent un parcours formel d’intégration, mêlant formation métier et immersion dans la culture d’entreprise. Cela permet de renforcer le sentiment d’appartenance des nouveaux arrivants au collectif et de doper leur montée en compétences.

Dans le même temps, instaurer des points réguliers (à un, trois, six mois) favorise des ajustements personnalisés. Les nouvelles recrues sont invitées à exprimer, par écrit, leur ressenti, leurs points de satisfaction ou d’incompréhension — un « rapport d’étonnement » précieux pour affiner l’accompagnement.

Une culture alignée avec les aspirations de la génération Z

Les diplômés de la génération Z revendiquent un équilibre fort entre vie professionnelle et personnelle, et aspirent à des environnements inclusifs et responsables. Pour eux, le travail n’est pas une finalité (pour qui l’est-il vous demandez-vous peut-être… ?), les entreprises doivent donc s’adapter à leurs attentes : plus de télétravail, des horaires flexibles, un environnement moins hiérarchique et plus participatif.

Certaines sociétés favorisent aussi la cohésion interne avec des programmes santé, des événements informels réguliers afin de se rapprocher des attentes de cette génération.

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Quand les juniors disent bye bye…

Attention aux fausses promesses. Si vous attirez les jeunes diplômés avec des discours mettant en avant des évolutions de carrière rapide et une flexibilité au travail alors que le management est hiérarchique et pesant, ils vont probablement partir ailleurs. Au passage, ils risquent d’égratigner fortement votre marque employeur…